Thursday, September 4, 2008

LAWRENCE OF ARABIA : AMI DES ARABES ?

Dans un mémorandum, destiné à Sir Edouard Gret,
ministre britannique des Affaires étrangères en 1916,
Thomas Edouard Chapman, alias Laurence d'Arabie,
précisait « L'activité du Cherif Hossein semble
s'exercer à notre avantage. En effet , elle vise
nos objectifs immédiats : l'éclatement du bloc
islamique, et la défaite et le démembrement de
L'Empire Ottoman. D'ailleurs , les Etats que
(le Chérif) créerait pour remplacer les Turcs
seraient aussi inoffensifs à notre égard que la
Turquie l'était elle-même avant de devenir un jouet
des Allemands. Les arabes sont encore plus
instables que les Turcs. Si nous savons nous y
prendre, ils resteront à l'état de mosaïque
politique, un tissu de petites principautés jalouses,
incapable de cohésion ».

LE JAPON SE FERME AU XVIIEME SIECLE

A la suite de la révolte chrétienne de Kyushu (1637) contre l'autorité centrale du gouvernement de l'empereur Tokugawa Ieyasu, le pouvoir va se durcir vis à vis des étrangers. Tokugawa avait déjà expulsé les missionaires catholiques espagnols et portugais pour ne plus tolérer que les Protestants hollandais plus aptes à développer le business que la foi chrétienne.

Après la rébellion de Kyushu qui surprit le pouvoir par sa ferveur et son intensité, l'empereur prend peur et décide de frapper un grand coup. Tous les navires étrangers furent frappés d'interdiction de mouillage dans un port japonais, les navires japonais se virent interdire de faire voile vers un pays étranger et , pour faire bonne mesure, l'empereur décida d'interdire la construction de navires de haute mer. Enfin, les Japonais établis "outre-mer" se virent refuser le droit de revenir dans la mère-patrie. Ils avaient été "souillés" par des influences pernicieuses étrangères...

Le résultat de ces mesures imbéciles ne se fit pas attendre : en quelques années, le Japon cessa d'être une puissance maritime et son influence en Asie disparut totalement pour quelque 250 années.

C'est beau le pouvoir quand il est aux mains d'un imbécile xénophobe. LA dynastie Tokugawa règnera de 1600 à 1868, condamnant le Japon à l'obscurité et au Confucianisme le plus strict. C'est au cours de cette période que les Japonais vont devenir ce troupeau d'individus passifs, constamment surveillés par une police secrète vicieuse et endoctrinés dans l'idée que les classes marchandes et industrieuses sont la lie de la société.

Thursday, August 14, 2008

PIE XII VOEUX DE NOEL 1942

  • Dans son message de Noel, le Pape énonce le voeu de "la fin des combats en faveur de toutes les victimes de la guerre." Il poursuit : "Ce voeu, l'humanité le doit aux centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive."

    Les Alliés jugèrent cette condamnation du Nazisme bien faible mais les Allemands ne s'y trompèrent pas. Analysant le discours du Pape, le service de sécurité du Reich en conclut : "Il (le Pape) accuse virtuellement le peuple allemand d'injustice envers les Juifs et il se fait le porte-parole des Juifs, criminels de guerre."

  • Pour sa part, l'historien juif Pinchas Lapide a estimé que les interventions du Saint Siège avaient sauvé du massacre quelque 800.000 juifs.

Tuesday, August 12, 2008

ST AUGUSTIN, CE GRAND CRETIN

Saint Augustin, père de l'Eglise, mena un combat douteux contre les Chrétiens non orthodoxes d'Afrique du Nord.

Les "Circoncellions" étaient des hérétiques donatistes africains, réunis en bandes armées afin de résister à l'orthodoxie chrétienne que l'empereur Constantin voulait imposer par la force et la persécution. Cette "guerre de religion" qui ensanglanta l'Afrique du Nord au début du IVe siècle, puis encore au début du siècle suivant, se doubla d'une révolte paysanne, d'un genre de "jacquerie".
En effet, ces "maquis" d'hérétiques armés recrutaient surtout parmi les paysans sans terre, ruinés par l'excessive pression fiscale d'un Empire romain au bord de la banqueroute. Les Circoncellions ne constituaient donc pas à proprement parler un groupe ethnique, bien que leurs bandes fussent majoritairement composées de Maures, indigènes d'Afrique du Nord, non romanisés ou demeurés rétifs à toute romanisation.

Constantin s'étant résigné à apaiser le conflit donatiste, un modus vivendi précaire s'installa tant bien que mal entre les deux Églises chrétiennes d'Afrique du Nord, l'orthodoxe et l'hérétique. Mais au début du Ve siècle, la crise donatiste, avec en corollaire, les troubles socio-religieux causés par les Circoncellions, fut réactivée du fait du l'intervention de saint Augustin qui entra dans ce débat théologique des plus sensibles avec la délicatesse feutrée d'un éléphant dans un magasin de porcelaines.

En 411, le célèbre évêque d'Hippone réunit à Carthage un concile qui précisa à nouveau que l'efficacité des sacrements ne dépendait pas du prêtre : il suffisait que celui-ci se réclame de l'évêque de Rome pour que les cieux s'ouvrissent à sa prière. Par cette déclaration, les évêques carthaginois reconnaissaient implicitement une certaine primauté du pape, qui dût en être ravi.

L'assemblée de Carthage constata également l'échec des méthodes douces pour vaincre l'hérésie. Et de fait, il semble bien qu'à cette époque, l'église donatiste, qui s'appelait elle-même "l'église des Saints", comptait plus de fidèles que l'orthodoxe. En outre, la médiation du pape était superflue, car le Siège romain avait déjà condamné la doctrine pernicieuse à de multiples reprises, et cela n'avait servi à rien. Il ne restait donc plus à Augustin qu'à recommander l'intervention du bras séculier, c'est-à-dire des autorités impériales romaines.
Elles frappèrent avec rudesse : trois cents évêques hérétiques et des milliers de prêtres de rang inférieur furent dépouillés de leurs biens et exilés dans les îles de la Méditerranée. Quant à leurs ouailles, de dures sanctions furent prévues pour punir leur éventuelle obstination : le donatiste qui assistait à sa messe hérétique était condamné à une lourde amende et se voyait automatiquement privé de la citoyenneté romaine ; à la cinquième récidive, c'était la mort sur le bûcher !

Avec sa douceur évangélique coutumière, le grand saint Augustin affirma que pour supprimer entièrement "la barbare et violente hérésie des Donatistes, toute indulgence pourrait paraître plus cruelle que leur cruauté même…" (lettre 185)

Ces douces lois eurent l'effet que l'on pouvait craindre. Les hérétiques rebelles se constituèrent à nouveau en bandes armées et ravagèrent le pays. Des légions entières, qui auraient pu être utilisées plus utilement à garder l'Empire des hordes barbares, durent une nouvelle fois affronter ces "Circoncellions". Ce fut une guerre civile atroce qui ne prit fin que vingt ans plus tard quand les Vandales envahirent l'Afrique. Malgré leur sauvagerie, ces Barbares furent accueillis comme des libérateurs par les donatistes persécutés. Face à cette coalition, toute la détermination de l'armée romaine commandée par le comte Boniface s'avéra vaine.

À cause de l'intolérance des Chrétiens et de leur inextinguible passion pour les discussions absconses, la province d'Afrique, l'une des riches et des plus peuplée de l'Empire, était désormais définitivement perdue pour Rome.
Deux siècles plus tard, les Arabes n'auront aucun mal à convertir à l'Islam ces régions qui les accueilleront même en libérateurs.

Monday, July 14, 2008

ACCORD EX-RFA-ISRAEL

En 1952, un accord sur les réparations dues à l'État d'Israël et aux victimes individuelles du nazisme fut conclu entre des représentants, d'une part des communautés juives et d'Israël, et d'autre part, du gouvernement de l'Allemagne de l'Ouest. En vertu de cet accord, ratifié par le gouvernement ouest-allemand en 1955, 60 milliards de marks furent versés à Israël jusqu'en 1982, ce qui renforça l'économie israélienne et permit de venir en aide à des centaines de milliers de Juifs dans le monde.

A noter :

1- L'Allemagne de l'Est communiste n'a jamais daigné reconnaitre ses torts dans la montée et le développement du Nazisme et sa responsabilité dans le Génocide

2- Les Indiens d'Amérique du Nord et Centrale, les Accadiens du Canada, les Arméniens se sont tout de même moins bien débrouillés que les Juifs dans la gestion du post-génocide.

QUESTION AU REPUBLICAIN CHEVENEMENT

Mr. Chevènement, vous qui êtes si Républicain et si Socialiste, expliquez nous pourquoi vous avez mis vos moutards à l'Ecole Protestante et non pas dans une bonne école laique ?

PS : Soyez gentil de répondre en évitant de prendre le ton méprisant, hautain et condescendant qui vous a tant nui en politique.

Réponse ici dans "comment" (commentaire en Anglais car je doute que vous compreniez une langue étrangère)

Saturday, June 14, 2008

DES PIPES A NUREMBERG

  • L'article 19 du statut du Tribunal Militaire International (TMI) issu de l'Accord de Londres signé par les Alliés le 8 août 1945, et base du procès de Nuremberg, prévoyait que "le Tribunal ne sera[it] pas lié par les règles techniques relatives à l'administration des preuves". Toute pièce que le tribunal estimait avoir valeur de preuve était admise. Le tribunal pouvait accepter des pièces à conviction sans s'assurer de leur fiabilité et rejeter des preuves à décharge sans donner de raisons. Cela signifie en clair qu'on pouvait à volonté forger des pièces à conviction et ignorer des preuves à décharge.
  • En outre, l'article 21 du statut stipulait que "le Tribunal n'exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique, mais les tiendra pour acquis". C'est le tribunal lui-même qui décidait ce qu'était "un fait de notoriété publique". Ainsi, la culpabilité des accusés était établie d'entrée de cause, puisque l'Holocauste et les autres charges qui pesaient sur eux étaient des faits de notoriété publique